Episode 3 – Centre cardio-vasculaire : “Nous sommes dans une nouvelle dynamique”

Emmanuelle Luneau, cadre supérieure de santé du pôle coeur-poumons-vasculaire

Les services de cardiologie, de chirurgie cardiaque et la réanimation cardio-thoracique ont quitté le pavillon Réné-Beauchant et la chirurgie vasculaire la tour Jean-Bernard pour le centre cardio-vasculaire (CCV) durant la première quinzaine de janvier. Passer d’un bâtiment de moins de 9 000 m² à des locaux de 25 000 m² demande quelques adaptations, mais le défi a été brillamment relevé. Pour Emmanuelle Luneau, cadre supérieure de santé du pôle cœur-poumons-vasculaire, ce déménagement est l’occasion de repartir sur de nouvelles bases.

Qu’est ce qui a changé pour vous et vos équipes depuis que vous avez intégré le centre cardio-vasculaire ?

Déjà, ça change la vie de travailler dans des locaux plus spacieux, plus agréables, plus lumineux, bien insonorisés et avec de jolies couleurs. C’est un gros plus pour l’ensemble des personnels qui ont connu le pavillon René-Beauchant, un bâtiment très ancien où les conditions de travail étaient moins bonnes qu’ici. Les équipes ont plus de plaisir à travailler dans des locaux qui sont neufs. Les personnes qui font le ménage ont maintenant l’impression que leur travail se voit. Le personnel a désormais de vraies salles de pause, la température des pièces est le même partout et les vestiaires sont équipés de douches. Ce sont de gros changements très positifs. Nous avons beaucoup travaillé sur ces changements et nous sommes contents du résultat. Les médecins sont aussi très satisfaits de l’ensemble des locaux. Ils ont tous des bureaux individuels, ce qui n’était pas le cas avant. De plus, nous avons eu plus d’équipements neufs que ce que l’on pensait avoir. La direction des achats a bien suivi les demandes des cadres de santé. Ce qui a été livré correspond parfaitement à ce qu’on attendait.

Pour les patients aussi, c’est une grande satisfaction. Il n’y a quasiment que des chambres seules, c’est un grand avantage pour se reposer. Ils ont de vrais cabinets de toilette également. De plus, la plupart du mobilier est neuf.  Tout le monde y trouve son compte.

Jean-Pierre Dewitte, le directeur général du CHU, avait annoncé la création de plusieurs dizaines d’emplois. Ces recrutements sont-ils terminés ?

On a en effet été bien accompagné au niveau des effectifs, ils ont été renforcés et les recrutements sont maintenant terminés. Nous avons eu beaucoup de postulants, à l’intérieur et hors du pôle cœur-poumons-vasculaire. Toutes les personnes qui travaillent dans le centre l’ont choisi. Après l’euphorie du déménagement, nous sommes maintenant dans une période d’ajustements en termes d’organisation. Il faut un peu de temps pour s’approprier des locaux, c’est normal. C’est le cas aussi pour les patients qui connaissaient René-Beauchant depuis longtemps, c’est nouveau aussi pour eux. De plus, il y a une hôtesse d’accueil et un agent de sécurité qui orientent les patients tout au long de la journée.

Quels sont les projets en développement ?

Il faut d’abord voir si tout fonctionne correctement. Il y a une diminution de lits d’hospitalisation complète en cardiologie, il faut donc mettre en place une nouvelle organisation en prenant le virage de l’ambulatoire. Revoir des procédures médicales et paramédicales, repenser des organisations. Le

déménagement, c’est l’occasion de tout remettre à plat et de redémarrer sur de nouvelles bases. Nous sommes dans une nouvelle dynamique, donc il faut aborder les choses différemment toujours  en lien avec les projets médicaux et le projet d’établissement.

La situation géographique du centre, collé à Jean-Bernard, nous permet aussi  de nous ouvrir au reste de l’établissement, de rencontrer de nouvelles personnes. En tant que cadre supérieure de santé, je ne suis plus isolée dans mon pavillon, je peux aller voir nos collègues plus facilement, c’est mieux que de passer un coup de téléphone.

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