Visite au CHU de Poitiers, de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn

Afin d’annoncer une série de mesures destinées à soulager les urgences sur le territoire national, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a choisi de venir tout particulièrement au CHU de Poitiers.

Le CHU de Poitiers cité en exemple

Agnès Buzyn a souhaité visiter le service des urgences pour « son exemplarité dans la gestion du flux des patients ». Pour faire face à la hausse de fréquentation des urgences, le CHU de Poitiers a su, en effet, mettre en place une organisation que la ministre a qualifiée d’innovante. Le système appelé « bed manager » consiste en la gestion informatique des lits qui se libèrent. Comme l’a parfaitement souligné la ministre,  « le centre hospitalier universitaire poitevin a su anticiper la crise des urgences ».

La ministre était accompagnée de Thomas Mesnier, député de la Charente, et par le professeur Pierre Carli, président du Conseil national des urgences, qui ont travaillé à l’élaboration du rapport sur les services des urgences.

Agnès Buzyn a été accueillie par Alain Claeys, président du conseil de surveillance du CHU, Jean-Pierre Dewitte, directeur général, et le professeur Olivier Mimoz, chef de service des urgences. Après la visite du service des urgences adultes et du service des urgences pédiatriques, mais du trauma center, du Samu-Smur-centre 15, et de l’unité de gestion des lits d’aval, Agnès Buzyn s’est accordée un temps d’échanges avec le personnel.

Premières mesures pour les urgences

En clôture de cette visite, la ministre des Solidarités et de la Santé a exposé lors d’un point presse ses premières mesures en réponse aux difficultés que rencontrent les services d’urgence. Basées sur le rapport de Thomas Mesnier et du Pr Pierre Carli, ces mesures visent à limiter les services aux seules véritables urgences médicales, en particulier :

  • La mise en place de filières d’admission directe des personnes âgées pour limiter les passages inutiles ;
  • La réalisation de tâches médicales par le personnel paramédical afin de libérer du temps médical pour les médecins ;
  • La généralisation de la gestion informatique des lits ;
  • La généralisation de la vidéoassistance entre les Ehpad et le Samu pour une meilleure orientation des patients ;
  • L’installation de services de biologie simple dans les maisons de santé où les patients pourront réaliser des examens biologique.

Lire le communiqué de presse du ministère des Solidarités et de la Santé.