Le centre de régulation médicale du SAMU 86 connait une augmentation soutenue du nombre d’appels mais qui reste bien en deçà du nombre d’appel reçu durant la « première vague ». Le service a répondu alors jusqu’à 800 appels par jour, quand il n’en reçoit en temps normal que 400. L’augmentation actuelle de l’activité est de l’ordre de 10 à 15% et elle n’impose pas pour l’instant de renfort en effectif. L’activité de régulation au SAMU est maintenue en permanence avec les médecins généralistes régulateurs et la présence des coordinateurs(rices) du DAC-PTA - Plateforme territoriale d’appui - pour faciliter le lien Ville-Hôpital. « A la grande différence de la première vague, nous avons des motifs d’appel qui sont différents : les gens n’appellent plus forcément parce qu’ils sont inquiets par rapport au virus ou à leur état de santé. Ils en savent un peu plus sur la maladie et se tournent plus facilement vers leur médecin traitant pour obtenir des réponses à leurs questions. Par contre, les appels qui relèvent des urgences, pour nous médecins SAMU, concernent essentiellement des problématiques covid variées mais avec des facteurs de gravité » explique le Dr Henri Delelis-Fanien, directeur médical du SAMU 86. Les équipes du SAMU86 ont notamment accueilli des patients transférés depuis les hôpitaux Lyonnais particulièrement touchés par la covid-19. Le SAMU 86 joue un rôle essentiel dans la coordination du « parcours patient » pour la crise COVID dans le département et particulièrement dans la gestion des transferts de patients avec les cliniques privées. Alors que la particularité de la seconde vague est que tout le territoire national soit concerné, les équipes du SAMU-centre 15 restent mobilisées pour faire face « à cette crise qui s’étend sur la durée. Nous ne baissons pas la garde. Nous restons concentrés » conclue le Dr Delelis-Fanien.