Sport et Collection : 20 ans et 500 Ferrari contre le cancer

Conférence de presse Sport et collection

« Une action positive, désintéressée, au service de la collectivité et de la solidarité. » Voilà comment Jean-Pierre Dewitte, le directeur général du CHU de Poitiers, a résumé la manifestation […]

« Une action positive, désintéressée, au service de la collectivité et de la solidarité. » Voilà comment Jean-Pierre Dewitte, le directeur général du CHU de Poitiers, a résumé la manifestation Sport et Collection, à l’occasion de la conférence de presse organisée par le CHU le 26 mai, au pôle régional de cancérologie. Cette conférence a réuni de nombreux médecins et chercheurs engagés dans la lutte contre le cancer, cause pour laquelle l’intégralité des bénéfices de Sport et Collection est reversé.

La manifestation, qui se déroulera les 6, 7 et 8 juin au Vigeant (Vienne), célèbrera sa vingtième édition cette année, ce que n’a pas manqué de rappeler Jean-Pierre Doury, président de Sport et Collection : « Un anniversaire, ça se fête ! Pour cela, nous allons accueillir la Patrouille de France, et en plus des Ferrari, symbole de l’événement, il y aura aussi des Maserati, des Aston Martin et des Jaguar. » Lors de cette édition, les organisateurs espèrent dépasser la barre des 3 millions d’euros de dons récoltés en vingt ans.

« À quoi servent les dons ? » a questionné Jean-Pierre Dewitte, soulignant au passage que c’est un conseil scientifique indépendant qui décide de leur répartition. « À découvrir de nouveaux médicaments anticancéreux », a répondu le Pr François Guilhot, chef du service d’oncologie hématologique. « À financer plusieurs projets de recherche », ont ajouté le Pr Jean-Marc Tourani, chef du pôle cancérologie, et David Tougeron, docteur en gastro-entérologie. « À développer l’imagerie pour la cancérologie », a poursuivi Catherine Cheze-Le Rest, professeur en médecine nucléaire. Ou encore, « à déposer des brevets », a conclu Jonathan Clarhaut, chercheur au centre d’investigation clinique.

Et tout cela au CHU de Poitiers, « car l’argent reste dans la région et on voit les résultats », a précisé Frédéric Millot, professeur en oncologie pédiatrique. D’ailleurs, en vingt ans, le nombre de chercheurs a beaucoup augmenté au CHU, et derrière des mots comme thérapie ciblée et personnalisée, il y a maintenant du concret. Au CHU, la capacité d’hospitalisation en cancérologie va d’ailleurs augmenter dès l’année prochaine.