Cérémonie des vœux : l’inauguration du robot chirurgical comme symbole de modernité et d’anticipation des défis à venir

Cette année, la star de la cérémonie des vœux du CHU de Poitiers qui s'est déroulée jeudi 21 janvier n'a pas fait de long discours. Elle s'est juste laissée faire et admirer. Car l'attraction, c'était le tout nouveau robot chirurgical Da Vinci, un investissement de 2,2 millions pour CHU. Cette cérémonie a été l'occasion de l'inaugurer en bonne et due forme par Alain Claeys, député-maire de Poitiers et président du conseil de surveillance du CHU, et Jean-Pierre Dewitte, directeur général du CHU. Guidé par l'équipe médicale du service d'urologie, première spécialité à s'être formée sur le robot, Alain Claeys a pu se prendre au jeu en se mettant à la place d'un chirurgien travaillant avec le robot. « Les bénéfices pour le patient sont réels, a affirmé le Dr Olivier Celhay, chirurgien au CHU de Poitiers. Avec le robot, on peut faire des gestes complexes sans avoir besoin de faire une grande incision. Grâce aux pinces du robot, c'est comme si on avait les mains à l'intérieur du patient. Ses limites sont celles du chirurgien. »

“L’acquisition du robot chirurgical, tout comme la rénovation de la maternité et l’ouverture d’un centre d’imagerie dédié à la cancérologie s’inscrivent dans un objectif de modernisation et d’anticipation des changements à venir pour le CHU de Poitiers, a expliqué Jean-Pierre Dewitte lors de la présentation de ses vœux. La fusion des régions et les directives du ministère de la Santé qui nous conduisent vers un groupement hospitalier de territoire doivent être une chance, notamment en matière de recherche. C’est en effet un point important pour notre établissement, qui continuera à l’être en 2016, notamment grâce à notre plateforme de Surgères (Charente-Maritime). 2016 sera aussi l’année de la chirurgie réfractive et du prélèvement à cœur arrêté.”

Alain Claeys a lui insisté sur la nécessité de passer des alliances. “Nous en avons déjà avec Tours, Limoges et Bordeaux, mais il faut aussi en passer sur notre territoire comme nous l’avons déjà fait avec Lusignan et Montmorillon. Dans quinze ans, la carte des CHU sera différente et nous devons nous y préparer en avançant avec des axes stratégiques telles que la recherche et la formation.”

Le Pr Bertrand Debaene, le président de la commission médicale d’établissement, a évoqué les grands projets du CHU (la fusion avec Montmorillon, le groupement hospitalier de territoire, le centre neuro-cardio-vasculaire) et insisté sur l’importance de l’enseignement. Nicolas Portolan, le directeur de l’offre de soins et de l’autonomie de l’Agence régionale de santé (ARS) de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, a lui souhaité des vœux de continuité et affirmé que l’ARS serait au côté du CHU pour les campagnes de prévention.

Écouter les discours :

Jean-Pierre Dewitte : de 3’52 à 23’08 ; Bertrand Debaene : de 23’09 à 27’41 ; Alain Claeys : de 27’42 à 40’40; Nicolas Portolan : de 40’41 à 46’03.