Chirurgien viscéral, Thomas Courvoisier a fait son externat de médecine à Caen puis son internat et son clinicat au CHU de Poitiers. Il s’est spécialisé dans la chirurgie des carcinoses péritonéales dans les curages ganglionnaires, des mélanomes et des sarcomes. Nommé praticien hospitalier en 2014, il partage son activité entre le site du CHU et celui de Montmorillon depuis 2012, date à laquelle il était encore chef de clinique.
Une demande forte à Montmorillon
Après s’être déplacé deux jours par semaine pendant près de neuf ans, Thomas Courvoisier n’y va plus qu’un seul jour. Le plateau technique du centre médico-chirurgical de Montmorillon étant moins complet que celui du CHU de Poitiers, il ne pratique pas, tout à fait, les mêmes activités. « Nous faisons plutôt des chirurgies simples telles que des hernies, de la chirurgie de paroi ou de la chirurgie cutanée. Nous posons aussi des chambres implantables pour la cancérologie. Il s’agit d’actes simples avec des suites simples ». Le Dr Courvoisier a organisé ses journées sur Montmorillon avec les chirurgies au bloc opératoire le matin et les consultations l’après-midi. L’activité de la chirurgie viscérale est importante. C’est pourquoi quatre chirurgiens viscéraux se rendent à tour de rôle sur le site de Montmorillon pour couvrir une présence de trois jours par semaine. Les autres jours, le suivi des patients hospitalisés est pris en charge par les médecins du site. « La population de Montmorillon est souvent peu autonome. Les déplacements sur Poitiers peuvent se révéler difficile. Les patients sont donc extrêmement contents de pouvoir bénéficier de la chirurgie viscérale à proximité. Les gens sont absolument ravis d’avoir une présence du CHU de Poitiers sur place. ». Dans certains cas, les chirurgies doivent se faire sur le site de Poitiers. Mais les consultations post-opératoires et le suivi se font sur Montmorillon. Il y a vraiment une continuité dans la prise en charge.
Des contacts plus simples
Thomas Courvoisier le reconnait : il existe une différence entre l’environnement de travail du CHU de Poitiers et celui de Montmorillon. « A Montmorillon, c’est beaucoup plus familial. Il n’y a finalement qu’un seul contact dans chaque spécialité. Donc tout est beaucoup plus simple. On se connaît tous un peu. Les contacts sont plus simples et le rythme est un peu moins effréné qu’au CHU de Poitiers. Nous avons un peu plus de temps pour discuter des dossiers ». Aussi, lorsqu’on lui a proposé d’intégrer à temps complet le service de chirurgie viscérale, le Dr Courvoisier a voulu conserver cette permanence sur Montmorillon. « J’ai voulu garder cette journée au rythme un peu plus calme dans ce contexte un peu plus familial et ces patients reconnaissants. En plus, nous avons maintenant un nouveau bâtiment qui est absolument magnifique avec un plateau de consultation, un hôpital de jour, des blocs opératoires tous neufs. C’est un réel plus d’avoir un outil de travail tel que celui-ci ; c’est un confort de travail qui rend les journées de Montmorillon encore plus intéressantes ».