Le CHU de Poitiers a réuni le 11 mai toutes les personnes ayant permis l’acquisition d’une IRM en jeu, un dispositif de simulation conçu spécifiquement pour préparer les enfants aux examens d’IRM.
Ce projet a été lancé et porté par Carole Guillevin, ingénieure de recherche en imagerie du laboratoire DACTIM-MIS au CHU. En tant que professionnelle de l’imagerie et en tant que maman, elle sait que les examens IRM peuvent se révéler difficiles pour les enfants. Elle a démarché de nombreux sponsors et elle est parvenue à faire entièrement financer l’équipement par des fonds privés pour un montant de 26 000 euros. Radio-pédiatre et responsable de l’unité de pédiatrie au sein de l’imagerie, le Dr Martine Mergy-Laurent a soutenu et accompagné le projet IRM en jeu. Originaire de Poitiers, Quentin Bernard, footballeur professionnel de l’AJ Auxerre, a accepté d’en être le parrain. Retardées par la crise sanitaire, la livraison et l’installation de l’IRM en jeu ont finalement pu se faire fin février 2022. C’est donc pour l’inauguration officielle de l’IRM en jeu que le parrain, les partenaires financiers et les professionnels du CHU de Poitiers ont été accueilli par Anne Costa, directrice générale, Pierre Corbi, président de la commission médicale d’établissement, et Léonore Moncond’huy, présidente du conseil de surveillance. Tous trois ont félicité et remercié les porteurs du projet ainsi que les partenaires financiers : les Rotary Club et Lions Club, les étudiants en génie mécanique, les étudiants manipulateurs en électroradiologie médicale de 2e année, l’association Un hôpital pour les enfants, l’association française du personnel paramédical d’électroradiologie, et la société Siemens, partenaire à hauteur de 50 % du financement. Quentin Bernard, qui a également participé financièrement au projet, a souligné son attachement à sa ville d’origine ainsi qu’au CHU de Poitiers et à l’association Un hôpital pour les enfants. Il a tenu à remercier le personnel soignant de sa mobilisation durant la crise sanitaire. L’IRM en jeu sera un grand atout pour les équipes de radiologie pédiatrique et de pédiatrie qui ont été associés au projet. En effet, le dispositif est un simulateur en forme de fusée qui permet de préparer les enfants âgés de 3 à 10 ans à l’examen IRM et d’éviter ainsi le recours à la sédation ou l’anesthésie.