Infirmiers libéraux : soirée d’échanges autour de la clinique chirurgicale

Soirée des infirmières libérales du 14 novembre 2017

La coordination générale des soins du CHU de Poitiers a organisé mardi 14 novembre une soirée d’information destinée aux infirmiers libéraux du Poitou-Charentes. Une trentaine d’entre eux a répondu présent en salle de conférence Jean-Bernard. Le thème des échanges, cette année, a porté sur la nouvelle clinique chirurgicale, mise en place en mars dernier, et la prise en charge de la douleur post-opératoire.

Aux côtés de Martine Imbert, coordonnatrice générale des soins, le Pr Bertrand Debaene, président de la commission médicale d’établissement, a ouvert les échanges en insistant “sur la communication ville-hôpital et la nécessité d’ouvrir une clinique chirurgicale”. La présentation de ce nouvel outil a été assurée par Sylvain Aoustin, cadre de santé, et Patrick Giret, cadre supérieur de santé. Ils sont revenus sur les pathologies prises en charge et les spécialités médicales concernées. La clinique chirurgicale est ouverte aux patients dont le séjour ne dépasse pas les trois nuitées, à condition qu’il y reste au moins une. “Nous sommes en train de mettre en place un profil “d’infirmier parcours” qui suivra l’hospitalisation du patient, tout en restant en lien avec nos collègues libéraux, insiste Sylvain Aoustin. Pour le bien-être du patient, nous devons travailler en concertation. C’est pour cela que nous avons besoin de communiquer ensemble et je suis sûr qu’ainsi nous améliorons le vécu du patient.”Le professeur Jean-Pierre Faure, chirurgien viscéral, a pris la suite de la présentation avec un regard médical. “L’intérêt du chirurgien est de savoir que son patient a son lit et que le bloc opératoire est réservé”, précise-t-il.

Faire le point sur les avancées du CHU
Le traitement de la douleur post-opératoire a été présenté par le docteur Hervé Lanquetot, anesthésiste, et par Dominique Sergent, infirmière anesthésiste. Il a été question des médicaments à prendre de façon automatique pour réduire la douleur de façon constante plutôt que de prendre le médicament une fois que l’on souffre. “On remarque que les patients arrêtent un traitement qu’ils ne supportent pas, sans forcément en informer l’infirmier ou le médecin, ce qui provoque des retours à l’hôpital parfois inutiles”, déclarent-ils.

Ces temps d’échange entre les infirmiers libéraux et les personnels du CHU sont l’occasion de faire le point sur les avancées de l’établissement de santé et mettre à jour des problématiques, telles que l’harmonisation des ordonnances : “Un chirurgien ne sait pas ce dont a besoin un infirmier libéral pour des pansements. Il faut que cela change”, affirme Sylvain Aoustin.