Le 25 septembre 2015, un robot chirurgical Da Vinci, d’un coût de 2,2 millions d’euros et pesant 1,4 tonne, arrivait au CHU de Poitiers. Deux mois après, le Dr Olivier Celhay, urologue, réalisait la première intervention avec un robot au CHU de Poitiers. Quatre mois après cette première, à quel point le robot a-t-il changé la vie des patients, mais aussi celle des chirurgiens ? C'est ce que vous allez découvrir dans notre série d'articles consacrés à cet équipement de haute technologie.
Episode 5 – Paroles de patient : “Des chirurgiens et des soignants charmants et compétents”
Marie-Claude Gonnord n’a pas été une patiente comme les autres pour le Dr Marie-Line Barussaud, la chirurgienne viscérale qui l’a opérée avec le robot chirurgical en janvier au CHU de Poitiers. “Je suis une patiente un peu hors-norme car je suis venue me faire opérer pour une récidive de prolapsus, ce qui arrive rarement, confie Marie-Claude Gonnord. Je m’étais fait opérer une première fois il y a cinq ans au CHU de Nantes sous cœlioscopie, mais je n’ai pas suivi les consignes des médecins et j’ai pratiqué des activités interdites comme le tracteur tondeuse…”
La Poitevine est alors venue consulter le Dr Barussaud en décembre 2015. Cette dernière lui a tout de suite proposé de l’opérer avec le robot chirurgical, en collaboration avec les chirurgiens nantais qui l’avaient prise en charge il y a cinq ans. “Je suis d’un naturel confiant alors je n’ai pas eu d’inquiétude particulière quand elle m’a dit que l’intervention se déroulerait avec le robot. En plus, le Dr Barussaud explique tout très bien, avec des mots que l’on comprend, et le personnel médical a été charmant et compétent. Je le trouve d’ailleurs très méritant.”
La durée d’hospitalisation de Marie-Claude Gonnord a été réduite de moitié par rapport à sa première opération sous cœlioscopie (trois jours au lieu d’une semaine). “Je suis très peu sujette à la douleur donc après l’opération, j’étais surtout fatiguée à cause de l’anesthésie, précise-t-elle. J’ai tout de suite senti que l’intervention avait été un succès et, désormais, je me suis promise d’être raisonnable.”
Un mois après, la consultation de contrôle s’est bien déroulée. “Le Dr Barussaud m’a dit qu’elle était très contente du résultat, que la réparation allait tenir et que, grâce au robot, elle avait pu aller dans des endroits inaccessibles auparavant.”
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