Pôle Dune : le plateau de consultations met en avant la transversalité des services

Pôle dune : le plateau de consultationsmet en avant la transversalité des services

"Nous pouvons être très fiers de notre pôle !" a lancé le Pr Michel Carretier, le chef de ce pôle dont l'acronyme, Dune, désigne les services qui le composent - digestif (chirurgie viscérale et hépato-gastro-entérologie), urologie, néphrologie et endocrinologie - lors de l'inauguration du nouveau plateau de consultation de ce pôle. En présence d’Alain Claeys, président du conseil de surveillance et député-maire de Poitiers, de Jean-Pierre Dewitte, directeur général du CHU, et de Yves Jean, président de l'université de Poitiers, c'est le Pr Christine Silvain, chef du service hépato-gastro-entérologie, qui a coupé le ruban, alors que le Pr Carretier lançait, taquin : "Attention, elle n'est pas chirurgien !"

Christine Cornuault (à droite), la cadre supérieure du pôle dune, a fait visiter le nouveau plateau de consultations à la délégation des officiels.
Christine Cornuault (à droite), la cadre supérieure du pôle dune, a fait visiter le nouveau plateau de consultations à la délégation des officiels.

C’est aussi dans une ambiance bon enfant que la délégation a parcouru ce nouveau plateau pluridisciplinaire qui associe consultations et hôpitaux de jour dans le but de faciliter le parcours du patient et d’accroître la dynamique médicale, ainsi que la recherche clinique. “Nous pouvons prendre en charge le patient de A à Z, du diagnostic au traitement, quelle que soit sa pathologie, indique le Pr Carretier. Nous avons des salles d’actes techniques et des équipements innovants, comme le fibroscan, ainsi que des activités très spécialisées en stomathérapie, en bilan urodynamique et une nouvelle activité de pelvi-périnéologie. Nous sommes également très fiers d’utiliser le nouveau robot chirurgical Da Vinci mis en service en novembre, dont 85 % des interventions concernent nos spécialités. De plus, nous avons une coopération avec le pôle de cancérologie pour traiter les cancers digestifs et urologiques.”

L’hôpital de demain

De faux puits de lumière faisant l’effet d'une verrière représentant le ciel ont été mis en place dans les salles d'attente.
De faux puits de lumière faisant l’effet d’une verrière représentant le ciel ont été mis en place dans les salles d’attente.

“Il se passe des choses formidables au CHU, notamment au niveau de la recherche, et il faut que ça se sache à l’extérieur, a souligné Alain Claeys. Tous ces outils permettent la mise en place de la médecine personnalisée.” “Cela nous permet d’être au même niveau, voire d’aller plus haut que nos voisins de la nouvelle région, de pouvoir recruter des médecins spécialistes et de développer des collaborations nouvelles avec Bordeaux et Limoges”, a ajouté le Pr Carretier.

“Les consultations externes sont en effet une vitrine de l’hôpital, a rappelé Jean-Pierre Dewitte. Il y a 300 000 consultations par an au CHU dans 24 spécialités, soit 1 200 par jour.” Depuis une dizaine d’années, le CHU restructure donc ses plateaux de consultations en les organisant à proximité des unités d’hospitalisation de jour, permettant ainsi de proposer une offre de soins ambulatoire efficiente et pertinente aux patients. Ce type d’organisation préfigure l’hôpital de demain : un plateau technique innovant et une activité ambulatoire sous toutes ses formes. Avant l’inauguration, la délégation est d’ailleurs passée par les consultations d’ophtalmologie, restructurées en 2014. L’occasion pour le Dr Michèle Boissonot, chef de ce service, d’annoncer l’arrivée de la chirurgie réfractive pour le mois de juin.

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