Marie Simonneau qui s’est d’abord formée en biologie-santé, a finalement choisi de devenir médecin urgentiste. Elle raconte.
Après son baccalauréat, Marie Simonneau ne s’est pas tournée tout de suite vers la médecine. Elle choisit des études de biologie en santé à la fin desquelles elle obtient un doctorat portant sur le rôle de l’Oncostatine M dans le développement des carcinomes épidermoïdes cutanés. « Pendant mes années de doctorat, j’ai collaboré avec des médecins, ce qui m’a permis de réaliser que je ne me voyais pas travailler toute ma vie dans un laboratoire. J’avais vraiment envie d’être au contact des gens et de les aider au maximum ». Marie Simonneau demande à faire une passerelle vers des études de médecine. Elle entre directement en deuxième année à la faculté de médecine de Poitiers. Sa formation en biologie-santé lui permet aujourd’hui de s’adapter, de s’intégrer et de s’autonomiser plus rapidement. Elle facilite également sa réflexion.
Après un stage aux urgences lors de son externat, Marie Simonneau décide d’emblée de se spécialiser en médecine d’urgence. « Il s’agit d’une spécialité très dynamique, très clinique ». À la fin de l’externat, elle s’engage dans un diplôme d’études spécialisées de médecine d’urgence au CHU de Poitiers. Originaire de Poitiers, Marie Simonneau est très attachée à la ville qu’elle ne souhaitait pas quitter pour rester proche de sa famille et de ses amis. De plus, elle avait énormément apprécié son stage de deuxième année d’externat auprès des professionnels des urgences du CHU de Poitiers. « La formation de médecine d’urgence est d’excellente qualité et reconnue dans toute la France. La maquette de formation est parfaite. L’équipe est plutôt jeune et dynamique. J’aime beaucoup travailler avec l’équipe paramédicale et médicale. C’est vraiment très agréable ». En premier semestre d’internat, Marie Simonneau effectue actuellement un stage au sein des urgences de Poitiers. Elle ne sait pas encore ce qu’elle fera à la fin de sa formation. Elle espère pouvoir commencer sa carrière professionnelle au CHU de Poitiers parce qu’elle aime Poitiers, une ville à taille humaine qui est à la fois proche de la mer et également de grandes villes comme Paris ou Bordeaux. « Et puis j’aime le cadre professionnel des urgences du CHU de Poitiers. Je pense qu’en termes de tensions, c’est moins difficile que dans des villes comme Paris ou Marseille où les bassins de populations sont plus importants. Les conditions d’exercice ici sont plus favorables ». Marie Simonneau qui s’intéresse beaucoup à la traumatologie et plus particulièrement à la traumatologie du sport aimerait pouvoir travailler à la mise en œuvre d’un circuit particulier de prise en charge.