Arthur Ramonatxo a été nommé au titre de praticien hospitalier en janvier 2024.
Quel a été votre parcours avant d’intégrer le CHU de Poitiers ?
Je suis né à Béthune, dans le Pas-de-Calais, puis je suis parti vivre à Bordeaux où j’ai fait une grande partie de ma scolarité et notamment intégré la faculté de médecine de Bordeaux jusqu’au concours de l’internat en 2016.
Je suis arrivé au CHU de Poitiers en novembre 2016 pour un internat de cardiologie suivi d’un poste de chef de clinique aux soins intensifs et en cardiologie interventionnelle de novembre 2020 à novembre 2023. J’ai passé le concours de praticien hospitalier que j’ai obtenu en 2023. J’ai été nommé en janvier 2024.
Pourquoi avez-vous choisi la cardiologie ?
J’ai choisi la cardiologie pour la diversité de ses pratiques, que cela soit en termes d’activité clinique (cardiologie structurelle, interventionnelle, rythmologie, soins intensifs, rééducation cardiaque, imagerie) mais aussi au vu des différentes possibilités d’exercice hospitalier et extra hospitalier.
J’ai finalement décidé de me perfectionner en cardiologie interventionnelle, domaine découvert pendant mon internat : le goût pour l’invasif et les situations d’urgence m’ont motivé. J’ai donc suivi pour cela le DIU de cardiologie interventionnelle.
Pourquoi avez-vous décidé de faire votre internat au CHU de Poitiers ?
J’ai choisi le CHU de Poitiers pour deux raisons. Tout d’abord pour sa situation géographique, sur l’axe entre Paris et Poitiers où j’ai de la famille, et sa proximité avec des villes telles que La Rochelle. D’autre part, j’avais eu de très bons échos des internes de l’époque, notamment sur la taille humaine et la bonne ambiance au sein de l’établissement. Cette bonne ambiance que l’on retrouve également au sein du service de cardiologie m’a ensuite motivé à rester ici à la fin de mon internat. Le fait que plusieurs camarades de promotion ou de promotions précédentes restent, crée une dynamique positive. De plus, nous sommes accompagnés au quotidien par des collègues plus expérimentés pour qui la transmission des connaissances est essentielle. Un autre point fort du service est la qualité du plateau technique et des outils mis notre à disposition.
Faites-vous de l’enseignement et/ou de la recherche ?
J’ai dispensé différents enseignements en tant que chef de clinique, ce que je continue de faire en tant que praticien hospitalier : des cours dans le service pour les internes et les paramédicaux, une activité de simulation, des cours à la faculté, etc.
Pour ce qui est de la recherche, comme l’ensemble des praticiens, je participe aux inclusions des patients dans les différents protocoles du service. Sur un plan plus personnel, je débute l’encadrement d’une thèse sur le drainage péricardique, fait de manière conjointe avec le « groupe USIC » de la société française de cardiologie. D’autres projets de thèse/recherche sont dans les tuyaux.
Comment se passent vos journées de travail au CHU de Poitiers ?
Mon travail hebdomadaire est réparti entre les visites aux soins intensifs (trois demi-journées), l’activité en salle de cathétérisme cardiaque (quatre demi-journées), les consultations et les activités annexes telles que la recherche ou l’enseignement.
Qu’est-ce qui vous plait dans votre métier ?
La cardiologie interventionnelle et les soins intensifs sont deux aspects qui me plaisent énormément ; la prise en charge des malades en urgence, dans des situations potentiellement graves, est quelque chose qui reste stimulant au quotidien.
Quelles sont vos perspectives pour la suite de votre carrière ?
Continuer en tant que praticien hospitalier au CHU de Poitiers, continuer de me perfectionner et de m’améliorer dans cette spécialité qu’est la cardiologie, sans cesse en évolution sur le plan technique et thérapeutique. Et aussi mener à bien mes premiers projets de recherche personnels.