Repas d’Octobre rose : les produits locaux ont ravi les papilles

Les producteurs locaux ayant fourni les CHU pour le repas amélioré d'Octobre rose et Michel Caillé, secrétaire général de la FNSEA de la Vienne (en rouge au centre), avaient fait le déplacement pour aller à la rencontre des consommateurs.

Dans le cadre d'Octobre rose, un repas amélioré a été proposé au personnel et aux patients du CHU de Poitiers le mardi 11 octobre. Ils ont pu déguster un menu composé principalement de produits locaux : tajine d’agneau (150 kg), grillade de bœuf (500 kg), fromage de chèvre (31 kg) et yaourts fermiers (2 700 pièces) venaient en effet d'exploitations agricoles de la Vienne. Les producteurs locaux avaient fait le déplacement pour promouvoir l'excellence de leurs produits et engager la pérennisation de ce partenariat.

“Nous pensons que l’on peut proposer de meilleur produits sans exploser les budgets pour autant, a indiqué Michel Caillé, secrétaire général de la FNSEA de la Vienne, le syndicat à l’origine de cette opération. Dans un premier temps, nous espérons fournir le CHU pour les quatre repas festifs annuels, puis y aller crescendo avec un repas par mois puis un repas par semaine, car nous avons les volumes pour fournir un si gros établissement que le CHU.”

David Briand, responsable du service restauration du CHU, a apprécié l’opération, qui ne s’est pas résumé pas à confectionner un menu avec de bons produits, mais était aussi destiné à aider le monde agricole en crise. “Avec Stéphane Péan, le directeur des achats du CHU, nous avons reçu des représentants de la FNSEA cet été en vue d’expliquer les modalités d’achat propres à la restauration collective et d’explorer les possibilités de développer l’approvisionnement local, explique David Briand. C’était une revendication légitime et cela s’inscrit dans une démarche permettant de répondre au souhait des pouvoirs politique de développer les circuits courts. Ils sont ensuite venus visiter nos cuisines, ce qui leur a permis de mieux comprendre les contraintes auxquelles nous sommes soumis. Nous leur avons proposé de participer au repas d’Octobre rose et nous ne sommes pas déçus, car même si le coût du repas était plus élevé qu’à l’ordinaire, ils nous ont fourni des produits qualitatifs.”