Endométriose

Le rôle du médecin est de s’adapter au problème posé par chaque femme qui souffre d’endométriose.

Nos spécialistes pour la prise en charge de cette pathologie sont le Pr Xavier Fritel, le Dr Caroline Carlier-Guérin, le Dr Amélie Charveriat.

Prise en charge pluridisciplinaire

Les patientes bénéficient d’une prise en charge en partenariat avec les différentes équipes de la médecine de la reproduction, du centre anti-douleur, de chirurgie viscérale ou urologique.

Ces intervenants se retrouvent tous les 15 jours pour proposer une prise en charge spécifique et adaptée au besoin de la patiente.

Le Pr Xavier Fritel, coordinateur de recommandations nationales sur la prise en charge des femmes atteintes d’endométriose, a créé au CHU de Poitiers une équipe composée de plusieurs professionnels de santé spécialisés dans cette maladie.

La minute RECO | Endométriose : individualiser la prise en charge | Haute Autorité de santé

Connaître la maladie

La prévalence de l’endométriose reste mal connue, car elle n’est pas toujours pathologique, que toutes les femmes symptomatiques ne consultent pas, et que la maladie est profonde, ce qui rend le diagnostic complexe.

Origine multifactorielle, résultat de facteurs génétiques et environnementaux

Pas de dépistage systématique

Symptômes

  • Douleurs de règles intenses
  • Douleur pendant les rapports sexuels
  • Douleur à la défécation
  • Signes urinaires pendant les règles
  • Infertilité

Examens de diagnostic

Examen clinique et échographie pelvienne

Les résultats de ces examens peuvent être normaux, même en cas d’endométriose.

Examens complémentaires

Aucun examen complémentaire n’est sensible* ou spécifique** à 100%.
La hiérarchie diagnostique varie selon la situation clinique et l’offre de soins disponible localement.

* la sensibilité mesure les chances de détecter l’endométriose quand elle existe
** la spécificité mesure les chances que l’anomalie détectée corresponde réellement à une endométriose

Prise en charge

L’endométriose n’est prise en charge que si elle est symptomatique ou qu’elle altère le fonctionnement d’un organe.

Les médecins sont invités à informer les patientes sur les alternatives thérapeutiques, les bénéfices et les risques attendus de chacun des traitements, le risque de récidive, la fertilité et prendre en compte les attentes et les préférences de la femme.

Traitement hormonal

Toutes les contraceptions hormonales (pilule, DIU au lévonorgestrel, implant, anneau) ont une certaine efficacité sur la douleur.

Thérapie physique

Acupuncture, ostéopathie, yoga
En complément du traitement médical

Traitement chirurgical

Proposé lorsque le traitement hormonal n’est pas efficace ou en cas d’association de douleur et d’infertilité.

Par cœlioscopie dans la majorité des cas.

Nécessite des examens complémentaires de localisations multiples ou viscérales de l’endométriose.

Aucune étude ne compare sur le long-terme les bénéfices du traitement médical hormonal et du traitement chirurgical de l’endométriose. Les équipes spécialisées en endométriose discutent des cas complexes en réunion de concertation pluridisciplinaire.

Endométriose et FIV

Les études ne montrent pas d’aggravation des symptômes douloureux associés aux lésions d’endométriose, ni d’accélération de son évolution ou d’augmentation du taux de récidive de la maladie en cas de FIV.