L’action du laser (la photo-ablation, c’est-à-dire la sculpture de la cornée pour en modifier les rayons de courbure et ainsi corriger le trouble visuel) se fait sur la surface de la cornée après avoir ôté l’épithélium. Dans le cas de la PKR, l’épithélium est retiré manuellement avec l’aide éventuelle d’alcool dilué.
La PKR est la première technique laser (fin des années 80) a avoir été utilisée pour corriger les troubles visuels.
Cette technique permet de traiter les cornées fines et/ou suspectes. Ainsi leurs indications se nourrissent des contre-indications du Lasik, plus confortable pour le patient. Les deux avantages de cette technique sont l’absence de risque lié à la découpe au cours du Lasik et une photo-ablation superficielle permettant de préserver l’épaisseur de la cornée (« lit stromal postérieur »). Par contre, les suites opératoires sont plus longues avec une douleur qui peut persister pendant 48 heures après l’intervention (pose d’une lentille pansement en fin d’intervention qui ne sera retirée qu’au troisième jour) et une récupération visuelle n’intervenant que très rarement avant le quatrième jour. Le Lasik est donc, lorsqu’il est possible, préférable pour le confort du patient (gène de quelques heures, récupération en moins de douze heures).