Des technologies mini-invasives pour optimiser la sécurité de nos procédures chirurgicales

Notre vision de la chirurgie est celle d’une prise en charge adaptée au cas spécifique de chaque patient.

Nous avons donc tous été formés aux différents procédés chirurgicaux spécifiques à la chirurgie du rachis, afin d’être capables techniquement de proposer la meilleure option pour chaque patient.

Pour chaque type de chirurgie, un outillage spécifique (appelé un ancillaire) est privilégié.

Nous avons au CHU de Poitiers la chance de pouvoir travailler avec l’ensemble des leaders industriels dans ce domaine, sans privilégier quelque marque que ce soit. Nous utilisons, en répondant régulièrement aux appels d’offre qui respectent le code des marchés publics, l’ancillaire le plus adapté pour chaque patient.

Celui-ci est « réservé » la semaine précédant l’opération et ensuite géré par notre référente logistique au bloc opératoire. Il est enfin préparé par l’équipe et mis à disposition dans les conditions les plus stériles qui soient, pour la chirurgie.

Nous avons donc la possibilité de proposer l’éventail des techniques et abords chirurgicaux existants, dont voici quelques exemples.

Voie postérieure mini-invasive

Elle a été rendue possible grâce à l’utilisation d’écarteurs dédiés permettant d’atteindre une localisation anatomique précise en minimisant l’incision cutanée et surtout les dommages musculaires liés à la nécessité de les traverser, limitant ainsi le saignement pendant l’intervention et permettant une amélioration la récupération post-opératoire.

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Voie antérieure en conditions mini-invasives

Les chirurgies lombaires par voie antérieure, dite « rétro-péritonéale », vont également bénéficier d’une exposition sécurisée par la mise en place d’écarteurs spécifiques dédiés.

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La chirurgie du rachis cervical par voie antérieure nécessite de passer entre la carotide, la trachée, l’œsophage, pour exposer la colonne cervicale, en arrière de la gorge et permettre une décompression de la moelle épinière et des racines cervicales, en passant par le disque ou le corps d’une ou plusieurs vertèbres. Une fois la décompression effectuée, on comble le vide, à moins de 5 mm des structures nobles, grâce à la mise en place d’une cale ou d’une cage stabilisatrice.

Là encore, nous mesurons tout l’intérêt d’utiliser des écarteurs dédiés pour aborder les structures de manière mini-invasive puis d’utiliser nos technologies de magnification optique pour travailler en profondeur, avec la plus grande précision.

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