Activités d’excellence

  • Diagnostic :

    • Sénologie : imagerie du sein : Dr BRICOT

    Salle d'interprétation de sénologie
    Salle d’interprétation de sénologie
  • L’unité de sénologie est composée de deux radiologues expérimentés dont une femme et six manipulatrices spécialisées.Au niveau du matériel,
      • Un mammographe numérique à capteur plan de dernière génération qui est recommandé en particulier pour le suivi des patientes à risque (mutations génétiques) et des personnes jeunes, en raison des performances diagnostiques supérieures et de doses d’irradiation inférieures aux mammographies analogiques et numériques sur plaque.
      • 3 consoles d’interprétation dédiées à la sénologie
      • 2 échographes dont un de dernière génération incluant l’élastographie de type « Shear Wave » améliorant la confiance diagnostique échographique.
      • 1 mammotome
  • Mammographe
  • Facilité d’accès à l’IRM mammaire sur le même site avec le même radiologue pour un suivi complet du dossier.Le service est également agréé pour réaliser les mammographies de dépistage systématique organisé (Docvie).
  • L’équipe travaille en étroite collaboration avec des gynécologues (Pr FRITEL – Dr NADEAU – Dr GUILHEN), une oncologue (Dr RABAN) et un anatomopathologiste (Dr RENAUD) du CHU lors des réunions de concertation pluridisciplinaire hebdomadaires pour une prise en charge coordonnée de la patiente.

 

      • Scintigraphie cérébrale : Pr PERDRISOT

La montée inexorable des pathologies neuro-dégénératives est un souci majeur de santé publique (une dizaine sont connues mais la maladie d’Alzheimer est de loin la plus connue et la plus fréquente). Elles sont liées au vieillissement des populations des pays développés. Cela nécessite de disposer d’outils de diagnostic fiables afin de guider la mise au point de nouveaux traitements et de permettre aux familles de préparer la prise en charge des personnes qui sont ou vont devenir de plus en plus dépendantes. Deux examens de scintigraphie standard sont ainsi proposés au CHU.

La scintigraphie à l’HMPAO qui étudie l’intensité de la perfusion cérébrale sur l’ensemble du cerveau permet de repérer un nombre significatif de ces atteintes, mais aussi  de rassurer les patients face à de simples troubles de mémoire sans lésions évidentes. Elle permet aussi de suivre dans le temps des patients dont les troubles des fonctions cognitives se majorent.

Médecine nucléaire Médecine nucléaire

La scintigraphie au Dat scan que nous sommes les seuls à pratiquer dans la région étudie quand à elle les noyaux gris centraux en quantifiant la dénervation dopaminergique présynaptique (maladie de Parkinson, autres syndromes simulant cette maladie mais liés à d’autres pathologies : démence à corps de Lewy notamment).

Le service de médecine nucléaire joue donc un rôle central dans ces diagnostics à l’échelle régionale notamment grâce à une étroite coopération avec le CMRR (centre mémoire de ressources et de recherche). Le CHU est ainsi impliqué dans des protocoles de recherche nationaux au service des patients.

    • TEP-TDM (nouvelles molécules)

TEP-TDMCet outil d’imagerie métabolique permet de diagnostiquer deux grands groupes de pathologies et de rendre des services dans d’autres applications notamment en suivant le métabolisme du glucose marqué (18 FDG)

90 % de son activité est dévolu à l’identification, au bilan d’extension et au suivi de nombreux cancers. De nouvelles molécules (F-choline, F-DOPA, et plusieurs autres en projet) permettent d’étendre le champ d’application en oncologie en repérant des cancers qui échappent au diagnostic par le FDG (1/3 environ). Le CHU est doté sur son site des machines les plus performantes actuellement disponibles pour pratiquer ces examens, via un GIE (partenariat public privé) associant la médecine nucléaire privée.

Les 10 % restants sont dévolus à la neurologie. Avec le FDG on peut améliorer le dépistage dans les cas difficiles de pathologies qui échappent aux images de l’HMPAO et surtout nous pouvons désormais traquer dans le cerveau la présence de plaques amyloïdes (traceur innovant), ce qui aide là encore, à affiner l’identification de ces maladies.

De nombreuses autres applications sont possibles mais concernent de pathologies plus rares.

  • Spectro IRM : protons et multinoyaux

  • Échographie de contraste : Pr TASU

    L’échographie de contraste associe l’échographie, méthode non irradiante simple d’exploration de l’ensemble de l’organisme, à l’injection d’un produit de contraste. Ce produit de contraste est constitué de microbulles qui vont se dissoudre dans la circulation au bout de quelques minutes et être éliminées par voie pulmonaire. Réalisée par voie intraveineuse, cette injection est totalement indolore mais permet de mieux caractériser les lésions hépatiques (c’est-à-dire d’approcher leur nature). Elle est également utilisée pour surveiller des lésions hépatiques après traitement, caractériser des lésions rénales, spléniques ou pancréatiques. Il s’agit d’un examen très bien toléré et qui peut être pratiqué en complément d’autres explorations plus complexes et plus coûteuses comme le scanner ou l’IRM.

  • Radio pédiatrie : Dr MERGY-LAURENT

    Une radiologue pédiatre prend en charge les enfants 0 à 15 ans pour les échographies, IRM et scanner avec possibilité d’examen sous anesthésie générale pour les IRM et scanners.

    radio_pediatrie Radio pédiatrie
  • Echodoppler : Dr THOLLOT

    Vous allez bénéficier d’une exploration des vaisseaux par échographie doppler, réalisée à l’aide d’un échographe.

    L’échodoppler est un examen non invasif, indolore, dont le principe repose sur l’utilisation des ultrasons, émis et enregistrés par une sonde posée sur la peau. Le contact entre la sonde et la peau est assuré par l’utilisation d’un gel.

    Dans notre unité, les principaux examens échodopplers disponibles sont :

    • l’échodoppler des troncs supra aortiques et transcranien (bilan de malaises, de vertiges, bilan lors d’un accident vasculaire cérébral, bilan chez les patients avec des facteurs de risque cardio vasculaire, suivi post opératoire de carotide).
    • échodoppler artériel des membres inférieurs (artérite, douleur des membres inférieurs, ulcères, plaies chroniques, suivi post opératoire de pontage, bilan chez les patients avec facteurs de risque cardio vasculaire).
    • échodoppler veineux des membres inférieurs (diagnostic, surveillance et suivi d’une phlébite ou thrombose veineuse, bilan de douleur et œdème des membres inférieurs).
    • échodoppler artériel et veineux des membres supérieurs (diagnostic, surveillance et suivi d’une phlébite ou thrombose veineuse profonde notamment dans le cas de chambre implantable, bilan de douleur et œdème des membres supérieurs, bilan de troubles de la microcirculation : ex : Syndrome de Raynaud).
    • échodoppler de fistule artério veineuse de dialyse.
    • échodoppler de malformation artério veineuse (angiome).
    • échodoppler de l’aorte abdominale (dépistage et suivi des anévrysmes de l’aorte, suivi post opéraotoire de pontage ou d’endoprothèse).
    • échodoppler des artères rénales (bilan d’hypertension artérielle mal contrôlée, bilan d’insuffisance rénale).
    • échodoppler des artères digestives (bilan de douleur abdominale). Dans certains cas (indication limitée), on peut injecter un produit par voie veineuse périphérique pour améliorer la précision de l’exploration.

 

  • Traitement

      • Neuro interventionnelle : Dr VELASCO

        Le service de radiologie du CHU de Poitiers prend en charge les pathologies neurovasculaires en pratiquant des embolisations anévrismes, de malformations artérioveineuses et de fistules durales artérioveineuses. À ce titre, il occupe une activité de recours en région Poitou Charentes. Ces gestes sont réalisés par quatre neuroradiologues interventionnels (deux praticiens hospitaliers et deux chefs de clinique assistants), assistés d’internes en radiologie en formation et de six manipulateurs spécialisés en radiologie interventionnelle.
        Cette activité concerne des actes réalisés en urgence, dans le cadre de malformations vasculaires cérébrales rompues, ou de façon programmée, lorsque ces malformations sont découvertes fortuitement. Dans ce cas, deux secrétaires sont en charge de l’organisation des consultations pré et postopératoires et de la planification du geste opératoire.
        Plus récemment, l’essor de la thrombectomie cérébrale a permis à la neuroradiologie interventionnelle d’occuper une place prépondérante dans le prise en charge thérapeutique régionale des accidents vasculaires cérébraux ischémiques aigus.

    • Prise en charge globale des pathologies thyroïdiennes

      Prise en charge globale des pathologies thyroïdiennes du diagnostic au traitement incluant une hospitalisation possible en chambre protégée pour traitement par iode 131 (5 chambres).

    • Traitement interventionnel lié à la pathologie du cancer : Pr Jean-Pierre TASU

      (Radioembolisation avec le Pr Rémy Perdrisot, médecin nucléaire, radio fréquence, micro-onde, électroporation, débiri, chimiothérapie-embolisation hyper sélective.)

      • Radioembolisation hépatique
        C’est une technique nouvelle, née d’un travail commun entre radiologie interventionnelle et médecine nucléaire, consistant à injecter directement au niveau du foie, après mise en place d’un petit cathéter (petit tuyau introduit par l’artère fémorale en générale), des billes chargées d’Yttrium 90, un produit radioactif.
        Cette technique peut être comparée à une curiethérapie puisque ces billes allant se fixer au niveau de tumeur hépatique peuvent traiter localement avec de fortes doses ces lésions.
        La technique ne présente que peu d’effets secondaires si elle est bien pratiquée.
        Les indications principales de cette technique sont le traitement des carcinomes hépatocellulaires, des cholangiocarcinomes du foie mais également des métastases hépatiques.
      • L’électroporation
        C’est une technique consistant à faire passer entre plusieurs aiguilles un courant de 2 000 à 3 000 volts permettant d’obtenir une nécrose (destruction) des cellules tumorales. Le courant est appliqué de façon très courte sous anesthésie générale. Compte-tenu de l’intensité des courants utilisés, une anesthésie toute particulière est pratiquée et nécessite donc une expertise. Les aiguilles sont placées sous contrôle scanographique.Le CHU évalue actuellement cette méthode dans une implication particulière : le cancer du pancréas. Ce protocole consiste donc à évaluer cette technique dans des cas particuliers de ce cancer pour lequel une chirurgie n’est pas réalisable d’emblée.
      Electroporation
      Electroporation
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      Ecran de contrôle de l’électroporation
      • Techniques d’ablation percutanée : micro-ondes, radiofréquences
        Le service de radiologie pratique des techniques d’ablation de tumeur par voie percutanée. Il s’agit de techniques permettant à l’aide d’aiguille mise en place à travers la peau sous contrôle échographique ou scanographique de détruire des tumeurs en les faisant chauffer à de très hautes températures.
        Nous disposons d’un générateur de radiofréquences et d’un générateur de micro-ondes.
        Chacune de ces techniques permet le traitement de tumeur du foie, de l’os, du poumon sans avoir à opérer le patient. Chaque cas est bien entendu discuter au préalable au cours des réunions multidisciplinaires permettant d’obtenir un accord de l’ensemble des équipes en charge du patient atteint. Il s’agit de techniques peu invasives permettant en association ou en substitution de la chirurgie de traiter des lésions tumorales malignes