Dans quelques jours, les enfants hospitalisés dans le service d’onco-pédiatrie vont retrouver leurs chambres entièrement refaites à neuves, embellies par un nouveau mobilier et des fresques peintes sur les murs. Si ce magnifique projet a pu voir le jour, c’est grâce à la volonté des infirmières et des auxiliaires de puériculture du service, à la forte mobilisation des services techniques, logistiques, à la direction du CHU mais aussi à La Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France et au travail d’une artiste.
C’est parce que les enfants hospitalisés en onco-pédiatrie souhaitaient se sentir « comme à la maison », que les soignants du service ont monté un projet de rénovation et d’embellissement des chambres. Pendant près d’un an, elles ont réfléchi à la façon de transformer les espaces afin de les rendre plus chaleureux et elles se sont démenées pour trouver les financements. Et elles peuvent être fières puisque le projet a reçu le soutien de l’opération des Pièces jaunes de la Fondation des hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France qui finance pour moitié[1] les réalisations destinées à améliorer l’hospitalisation des enfants et des adolescents. Tout a été refait à neuf du sol au plafond. Les murs ont été peints en blanc à l’exception d’un pan de mur de couleur pastel. Le sol des chambres et du couloir a été recouvert d’un lino imitation parquet. De nouveaux meubles identiques à ceux que l’on peut trouver dans n’importe quelle chambre d’enfant donnent un côté moins austère à l’espace. De nouveaux luminaires connectés à des smartphones permettront aux enfants de choisir eux-mêmes la couleur diffusée. Mais ce n’est pas tout. Pour permettre aux enfants hospitalisés de s’évader un petit peu, les infirmières ont eu l’idée de décorer les murs des chambres avec des dessins. Elles ont fait appel à l’artiste Angiev qui a aussitôt accepté de réaliser des fresques racontant le voyage de Papayou, la peluche mascotte de l’onco-pédiatrie. « Je me souviens que la première fois que nous avons échangé cela m’avait mis les larmes aux yeux. Comment être plus heureuse qu’une artiste qui réalise des œuvres pour ceux qui en ont besoin. Je me suis dit que je pouvais être utile pour eux ». Des services techniques et administratifs se sont mobilisés pour que ce beau projet aboutisse, des services motivés par l’envie d’apporter du bien-être aux enfants hospitalisés.
[1] L’autre moitié est pris en charge par le CHU de Poitiers.