Un colloque sur le transhumanisme très suivi

Le thème du colloque organisé par l’Espace de Réflexion Ethique de Nouvelle-Aquitaine, le transhumanisme, a attiré beaucoup de personnes venues de toute la région et même de plus loin.

Plus de 140 personnes sont venues assister le jeudi 3 octobre au colloque intitulé « Penser le transhumanisme. Vers de Nouvelles pratiques médicales ? ». La manifestation, organisée par l’ERENA en partenariat avec la Commission nationale française pour l’UNESCO, s’est déroulée dans la salle Camille Guérin du Centre hospitalier universitaire de Poitiers. Ouvert à tous, ce colloque invitait à une réflexion sur l’évolution des pratiques médicales liées au développement des nouvelles technologies.

Les intervenants de différents horizons se sont succédés pour traiter le thème chacun dans leur domaine : professeur de droit, professeur de neurologie, maitre de conférence en génétique nucléaire, professeur de chirurgie, professeur de radiologie, etc. Parmi eux, plusieurs travaillent au sein du CHU.

Roger Gil, professeur émérite de neurologie et directeur de l’ERENA a présenté deux communications : l’une sur la puissance et la vulnérabilité du corps, de la chair et de la personne humaine et l’autre sur les robots et l’empathie artificielle.

Intervention de Roger Gil professeur émérite de neurologie et directeur de l’ERENA



La Commission nationale française pour l’UNESCO était, entre autres, représentée par Hervé Chneiweiss, neurologue, président du comité d’éthique de l’INSERM et président du comité international de bioéthique de l’UNESCO et par Christian Byk, magistrat, président du comité intergouvernemental de bioéthique de l’UNESCO et conseiller de la Commission nationale française pour l’UNESCO. Tous deux sont également intervenus : le premier sur les enjeux scientifiques et éthiques des big data ; le second sur le sens du passage d’une bioéthique du corps à une éthique de l’intelligence artificielle

Le thème de la conférence a donc attiré énormément de personnes aussi bien du milieu universitaire, que du milieu médical et beaucoup de gens, d’autres milieux, intéressés par le transhumanisme.