Ségur de la santé : 21 millions d’euros d’aide pour le CHU de Poitiers

L’agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine a choisi le CHU de Poitiers pour présenter la déclinaison du plan régional d’aides Ségur dans la Vienne. 23,6 millions d’euros sont alloués aux secteurs sanitaire et médico-social dans ce département. Cette enveloppe a pour but d’aider les établissements à améliorer et à moderniser l’offre de soin et l’hébergement, à faciliter l’accès à l’excellence de la technologie et à miser sur le développement durable.

Dans ce cadre, le CHU de Poitiers se voit attribuer une aide de près de 21 millions d’euros, dont 2 millions pour le projet d’extension de son pôle régional de cancérologie. Cet investissement de 40 millions d’euros au total pour l’établissement vise à répondre, demain, aux besoins d’offre de soins de la population. Le CHU de Poitiers occupe un rôle majeur dans la prise en charge des patients en cancérologie. Il se révèle être le 2e hôpital français dans les traitements en radiothérapie et le 3e pour les chimiothérapies.

Le territoire n’est pas oublié avec une dotation de 2,4 millions d’euros pour les sites hospitaliers de Poitiers, Lusignan, Châtellerault et Loudun dans le but de répondre aux besoins de modernisation des équipements et d’amélioration des conditions de travail. Sur les sites de Châtellerault et de Loudun, il s’agit entre autres du parc d’équipements biomédicaux et hôteliers, de blocs et d’imagerie. A Lusignan, le financement est alloué à des équipements tels que des rails et des lèves-malades, ainsi qu’à la rénovation de 40 chambres et de salles de restaurant. Enfin, pour le site de la Milétrie, le plan Ségur va permettre l’acquisition d’équipements bariatriques, ainsi que de rails et de lèves-malades.

La dernière partie de l’enveloppe, la plus importante, s’élève à 16,3 millions d’euros alloués à la reprise de la dette de l’ex-groupe hospitalier Nord-Vienne.

Cette aide financière de l’Etat est une réponse forte aux secteurs sanitaire et médico-social durement éprouvés par la crise sanitaire depuis presque deux ans déjà.