Centre neuro-cardio-vasculaire : le chantier entre dans sa seconde phase

Les travaux du futur centre neuro-cardio-vasculaire (NCV) du CHU de Poitiers progressent bien. Le gros oeuvre, qui a mobilisé environ 85 intervenants (ouvriers et encadrement), se termine. Alors que le départ des grues était prévu pour la fin de l'année, deux sont d'ores et déjà démontées et la troisième sera partie avant Noël. La fin du gros oeuvre sonne aussi le départ des ouvriers qui y ont participé. Pour en savoir plus sur la façon dont s'est déroulée la première phase des travaux, nous avons rencontré deux des acteurs de ce gigantesque chantier : Moustapha Moukhtari, coffreur-bancheur et conducteur d'engins, et Antonio Sampaio, chef de chantier, tous deux amoureux de leur métier.

Les travaux du futur centre neuro-cardio-vasculaire (NCV) du CHU de Poitiers progressent bien. Le gros oeuvre, qui a mobilisé environ 85 intervenants (ouvriers et encadrement), se termine. Alors que le départ des grues était prévu pour la fin de l’année, deux sont d’ores et déjà démontées et la troisième sera partie avant Noël. La fin du gros oeuvre sonne aussi le départ des ouvriers qui y ont participé. Pour en savoir plus sur la façon dont s’est déroulée la première phase des travaux, nous avons rencontré deux des acteurs de ce gigantesque chantier : Moustapha Moukhtari, coffreur-bancheur et conducteur d’engins, et Antonio Sampaio, chef de chantier, tous deux amoureux de leur métier.

Chantier NCV Le premier travaille sur le site depuis juin 2013 et a véritablement vu le centre neuro-cardio-vasculaire sortir de terre. « J’ai participé au gros oeuvre de A à Z. Je suis un peu l’homme à tout faire du chantier », révèle le trentenaire. Le second est arrivé en septembre 2013 pour superviser le chantier de la grue G1. Ce Manceau de 54 ans a beaucoup d’expérience dans les grandes constructions, puisqu’il a notamment participé à la construction du stade du Mans. Il est satisfait de la manière dont le gros oeuvre s’est déroulé : « Le seul problème que nous avons rencontré a été en janvier dernier, pour réaliser les voiles (murs, NDLR) du vide sanitaire. Il avait beaucoup plu pendant les vacances de Noël et quand nous sommes revenus, le chantier s’était transformé en piscine. Il a fallu pomper l’eau et travailler dans la boue, c’était un moment difficile. Mais une fois que la chape de béton du vide sanitaire a été coulée, tout s’est très bien passé. »

« On travaille tous main dans la main »
Onze mois durant lesquels efficacité, organisation, bonnes conditions météo et surtout bonne humeur ont rythmé la vie du chantier de 6 h à 21 h. « C’est important de travailler dans une bonne ambiance, d’être solidaire sur un chantier. On travaille tous main dans la main, alors on a plutôt intérêt à bien s’entendre », affirme Moustapha, que tout le monde surnomme Mouss, même les équipes de soignants. Car le Rochelais est également intervenu dans le satellite technique de Jean Bernard, sur lequel le centre NCV vient s’agrafer. En assurant l’étanchéité des fenêtres et conduits, et en veillant particulièrement au problématique de poussière, il a participé à la protection des services de soins des différentes nuisances du chantier. Des moments très riches humainement : « Avec les soignants, nous avons partagé nos expériences respectives. On a échangé sur la santé et sur l’univers du bâtiment. On a vite sympathisé. »

Les deux hommes, qui n’hésitaient pas à rejoindre le grutier pour apprécier l’avancée du chantier, sont en train de passer le relais aux équipes du second oeuvre. Cette phase va mobiliser jusqu’à 170 ouvriers des corps d’états techniques (charpente, électricité, plomberie, peinture, isolation, placo…). Mais quoiqu’il se passe désormais, Antonio le certifie : « le plus dur est fait ! »