Flore Amélie Wohler : nouvelle cadre supérieure de santé

Flore Amélie Wohler

Flore Amélie Wohler succède à Florence Loger, cadre supérieure de santé sur le site de Montmorillon, partie récemment à la retraite. Il n’est pas simple de prendre la suite d’une personne qui a autant marqué l’établissement montmorillonnais. Très motivée, Flore Amélie Wohler est ravie du challenge et elle est déjà conquise par ses nouveaux collègues et son nouveau cadre de travail.

Manipulatrice d’électroradiologie médicale de formation, Flore Amélie Wohler a travaillé plusieurs années dans le secteur privé de l’imagerie. Elle a quitté en 2015 sa région natale, le Lot-et-Garonne, pour intégrer le CHU de Poitiers dans des fonctions d’encadrement au sein du pôle imagerie. Elle a obtenu le titre de cadre de santé en 2017 après s’être formée à l’école des cadres de Poitiers. En 2020, Mme Wohler a accepté un posté de formateur à l’institut de formation des manipulateurs en électroradiologie médicale. « Je me suis dit c’était le moment d’aller découvrir autre chose que le management. Je voulais m’essayer à la fonction pédagogique. Je trouvais qu’il y avait énormément de travail à faire en ce qui concerne l’encadrement des étudiants dont je voulais comprendre les besoins ». Même si l’expérience a été très enrichissante, le travail de terrain et les relations avec les soignants lui ont manqués. Aussi lors de la parution de postes dédiés à l’évolution vers des fonctions d’encadrement supérieur, elle a postulé et a été retenue. C’est dans ce cadre précis qu’il lui a été proposée de remplacer Florence Loger tout d’abord en tant que faisant fonction de cadre supérieur de santé. Elle a pris ses nouvelles fonctions le 1er décembre 2022 et elle se montre très enthousiaste quant à l’accueil réservé par les professionnels du site ainsi que par ses futurs défis. Cela a représenté énormément de nouveautés pour Flore Amélie Wohler qui ne connaissait pas du tout Montmorillon. Elle y a découvert un environnement de travail très apaisant dans des bâtiments neufs. « J’y ai été accueilli avec beaucoup de bienveillance. Les professionnels de Montmorillon ont une culture de l’accueil qui est assez prégnante. L’intégration se fait très facilement. Les gens sont curieux de nature. Ils posent beaucoup de questions. Le changement fait parti de Montmorillon. Depuis la fusion, ils ont vécu tellement de changements qu’au final ils ont le changement pour philosophie. Ce n’est pas facile mais ils ont une ouverture d’esprit qui nous permet d’échanger facilement et ils sont force de proposition pour améliorer les choses au profit des patients. J’ai découvert énormément de choses en très peu de temps mais c’est extrêmement enrichissant. Le challenge et le changement ne me font pas peur ». Il est vrai qu’elle retrouve l’aspect proximité qu’elle avait connu lors de son expérience professionnelle au sein d’une petite structure privée qui lui manquait un peu.  L’un des premiers enjeux sur lequel elle doit se pencher est celui du recrutement et de la fidélisation des paramédicaux qui, à l’instar de ce qui se passe sur les autres sites du CHU de Poitiers, ne sont pas en nombre suffisant. Il est important pour cet établissement de proximité de conserver et développer l’offre de soin pour les patients du bassin montmorillonnais. Pour répondre aux compétences nécessaires à son nouveau poste, Flore Amélie Wohler se forme à la gestion des ressources humaines à l’IAE de Poitiers. Elle apprend les spécificités du versant soignant ainsi que celui du pôle médico-social. « Étant issu de la fonction privée, c’est une énorme opportunité pour moi, d’avoir accès à des formations diplômantes au sein d’un établissement hospitalier. On m’y a donné l’opportunité d’évoluer. On parle beaucoup de valeurs en ce moment mais en fait c’est ce qui m’a fait quitter le privé. Les cadences ne sont pas les mêmes. Quand, on est jeune on s’en satisfait puis un jour on finit par se poser des questions notamment sur notre rôle en tant que soignant. Quand j’ai commencé à prendre en charge des patients atteints de cancer toutes les 10 minutes, je n’avais même pas le temps de les écouter qu’il fallait passer au suivant. Ce n’est pas comme cela que je voyais mon métier évoluer à long terme. Je me suis dit que j’avais une philosophie qui correspondait davantage au public comme la continuité de soins. C’est l’hôpital qui est porteur des valeurs que je soutiens ».