Honneur à la recherche paramédicale du CHU de Poitiers

Lors des journées francophones de recherches en soins qui ont eu lieu cette année au CHU d’Angers, des recherches paramédicales menées par des soignants du CHU de Poitiers ont été saluées.

Créées en 2013, les JFRS réunissent des professionnels de santé, des chercheurs, des étudiants, des industriels et des prestataires de santé pour échanger autour d’un thème central, celui de la 6e édition étant : « Des professions, des disciplines… une recherche : pour une culture commune et des soins plus pertinents ». Ces rencontres sont également l’occasion de présenter les projets de recherche infirmière et paramédicale. Preuve du dynamisme de la recherche au sein du CHU de Poitiers, des équipes de l’établissement étaient présentes pour communiquer leurs travaux de recherche. Et l’exercice n’était pas des plus faciles puisque ces présentations devaient se faire dans des conditions particulières. C’est dans le cadre du concours « ma recherche en 180 secondes » que Florian Nassiri et Guillaume Davy, tous deux manipulateurs – ont exposé leurs études dont leurs objectifs sont de déterminer respectivement si l’expérience des manipulateurs peut permettre de diminuer les radio-discordances aux urgences, et ainsi améliorer la prise en charge du patient et si un casque de réalité virtuelle permettrait de diminuer la douleur et l’anxiété lors d’une hystérosalpingographie. Leurs communications ont reçu les félicitations du jury. Anthony Lamy, aide-soignant et Aurélie Girault, infirmière représentée par Nadine Blugeon, directrice des soins adjointe, se sont particulièrement distingués en recevant le prix de communication orale libre. Il s’agissait pour eux de présenter leur étude sur l’impact de la musique et de la lumière relaxantes sur l’anxiété des patients en réanimation en obéissant à trois contraintes : un sujet, deux orateurs de deux professions différentes et trois diapositives pour une durée de 10 minutes. Anthony Lamy est très fier du résultat obtenu qui met à l’honneur son service et l’institution et aussi le statut d’aide-soignant chercheur.