Maternité : une journée pour parler de transition écologique

rencontre maternité

Dans le cadre de son engagement pour la transition écologique, la maternité du CHU de Poitiers a accueilli, mi-juin, des professionnels venant de maternités d’autres centres hospitaliers de la Nouvelle-Aquitaine. Ce fut l’occasion pour eux d’échanger sur les actions éco-responsables mises en place au sein de leur établissement.

Sous l’impulsion de l’Agence régionale de la santé Nouvelle-Aquitaine, plusieurs maternités de la région, parmi lesquelles les maternités du CHU de Poitiers, se sont engagées dans une démarche éco-responsable. Elles sont accompagnées par l’agence Primum Nocere. Chaque année, celle-ci organise une journée de rencontre au sein de l’un des centres hospitaliers. Le 13 juin, c’est le CHU de Poitiers qui a reçu les professionnels des maternités des centres hospitaliers d’Angoulême, Niort, La Rochelle, Limoges et Mont-de-Marsan. Au programme de la matinée, des retours d’expériences sur différents sujets (l’hygiène des locaux, l’écoconception des soins, la sensibilisation des usagers à la santé environnementale, etc.) et la présentation des résultats des groupes de travail. L’après-midi, qui a commencé par la visite de la maternité du CHU par petits groupes, s’est poursuivie par des ateliers immersifs portant sur le développement durable : une chambre des erreurs, un atelier intitulé « le plastique, c’est fantastique », et un trivial pursuit. « Ce type de rencontre est très intéressant parce qu’il nous permet d’échanger nos idées, de connaître ce qui est fait dans les autres établissements et qui peut être applicable au CHU. Il nous permet également de constater que, quel que soit le centre hospitalier, nous rencontrons tous les mêmes freins bien que  le projet d’éco-maternité du CHU soit plus avancé que dans bien d’autres institutions  » précise Marine Baudry, sage-femme coordinatrice. Plusieurs actions éco-responsables sont déjà en œuvre : zéro cosmétique, nettoyage sans produit chimique, tri des nourettes, ateliers de sensibilisation au perturbateurs endocriniens, etc. D’autres le seront très prochainement comme le remplacement des médicaments par des thérapies alternatives telles que l’hypnose et l’acupuncture ou la substitution des médicaments contenant du parabène par des produits moins nocifs. « Nous avons la chance de travailler au sein d’un établissement qui a fait de la transition écologique, une priorité. Nos actions sont soutenues par le comité de pilotage institutionnel dédié au développement durable. Cela nous permet d’avancer plus vite », conclut Marine Baudry.