Questions à… Fabien Voix, cadre supérieur de santé du pôle imagerie

Fabien Voix

Fort d'une carrière de près de quinze années au CHU, racontez-nous votre parcours. J'ai suis sorti diplômé de l'école de manipulateurs radio de Poitiers en 1996. J'ai ensuite exercé en tant que manipulateur radio au CHU de Nancy pendant cinq ans, puis au CHU de Poitiers pendant trois ans, particulièrement en radiologie interventionnelle. J'ai suivi l'école des cadres de 2004 à 2005, à l'issue de laquelle je suis devenu cadre de santé du service de médecine nucléaire.

Quels sont vos projets pour le pôle imagerie ?
Ma première mission, dans un premier temps, est de dresser avec les cadres le bilan des ressources humaines non médicales du pôle : quelles sont les compétences ? sont-elles correctement affectées au regard de l’activité, des évolutions techniques et des grands projets à venir ? Nous partageons cette réflexion avec les agents et l’équipe médicale pour repenser l’organisation du pôle et optimiser au mieux les ressources dont nous disposons. Le pôle imagerie est composé de cinq postes de cadres de santé (dont un vacant) et de 90 manipulateurs radio, dont certains sont mis à disposition du GIE (groupement d’intérêt économique) en médecine nucléaire, de la coronarographie, du centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne ou de la radioprotection. Nous travaillons à redonner du temps sur les blocs opératoires, notamment dans le cadre de l’utilisation de matériel complexe, ainsi qu’à libérer du temps médical grâce à de nouveaux protocoles de coopération, par exemple pour la réalisation d’échographies par délégation.

Comment les projets de GIE scanner-IRM au pôle régional de cancérologie et du centre neuro-cardio-vasculaire vont-ils impacter l’activité du pôle ?
Ces projets amènent bien sûr à se questionner sur les effectifs et les compétences. Nous devons dès à présent penser l’organisation de demain en prenant en compte les nouveaux équipements et les nouvelles configurations de travail. À l’horizon 2017, nous allons passer de deux à quatre IRM. Dans le cas du GIE au pôle régional de cancérologie, la proximité de l’IRM avec le scanner va impliquer davantage d’entraide, et probablement une double compétence recherchée au sein de l’équipe. De même dans le centre neuro-cardio-vasculaire, avec le regroupement du scanner, de la nouvelle IRM et de la salle interventionnelle. La géographie future des secteurs de travail en imagerie va enfin impliquer de réorganiser l’encadrement pour lui donner plus de lisibilité.