Questions à… Philippe Page, neurochirurgien

Philippe Page

Le Dr Philippe Page a rejoint le service de neurochirurgie du Centre hospitalier universitaire de Poitiers le 1er janvier 2015. Vous arrivez à Poitiers après dix-huit ans d'exercice à Sainte-Anne à Paris, quelles sont vos motivations ? Je suis parisien d'origine, mais je connais bien Poitiers et son CHU pour y avoir passé mon internat, partagé entre un an de pratique à Angoulême et quatre années à Poitiers en neurochirurgie, dont six mois dans le service de neurologie.

Après une année de DEA sur le thème de la régénération du faisceau cortico-spinal du rat, j’ai pris mon premier poste en 1997 au Centre hospitalier Sainte-Anne à Paris, où je suis resté jusqu’à fin 2014. J’ai récemment participé au projet ESTIMET, conduit par le Pr Philippe Rigoard à Poitiers, sur la stimulation médullaire. Après quasiment vingt ans à Paris, j’ai eu envie de changement. Ayant gardé des liens avec l’équipe de neurochirurgie, je me suis naturellement tourné vers le CHU de Poitiers.

Quelles spécialités avez-vous développées ?
A Sainte-Anne, j’ai commencé par une activité soutenue en rachis, et je me suis peu à peu spécialisé en oncologie dans la prise en charge des tumeurs cérébrales de toute nature. Je m’intéresse aussi beaucoup au traitement de la douleur, en particulier à la stimulation médullaire. Sainte-Anne est le premier centre à Paris pour la pose de neurostimulateurs, j’y ai implanté plus d’une centaine de patients souffrant de douleurs chroniques.

Quelle est aujourd’hui votre activité au CHU de Poitiers ?
Actuellement, j’interviens essentiellement en oncologie et je pratique un peu de rachis non instrumenté. À terme, mon activité principale sera davantage orientée vers la prise en charge de la douleur et l’oncologie. Le but de ma présence est également de développer la radiochirurgie en collaboration avec l’équipe de radiothérapie du CHU, avec le Dr Antoine Berger. Il s’agit d’un projet régional, et même interrégional, nouveau dont le lancement est prévu pour 2017. En parallèle, je m’apprête à prendre part aux projets de recherche clinique en cours au CHU sur la stimulation médullaire.

Voir l’interview vidéo du Dr Philippe Page.