Interne en biologie médicale, Caroline Foucart termine sa dernière année d’internat. Pendant ces années de formation, elle s’est spécialisée en génétique biologique, la génétique étant un domaine qui l’a toujours intéressée. En parallèle, la jeune femme a suivi une formation spécialisée transversale en fœtopathologie : « Cette formation en médecine prénatale me permet de faire le lien entre la génétique et les grossesses pathologiques, un domaine qui me plait beaucoup. Nous faisons partie du staff du centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal. Dans le cas de grossesses pathologiques qui se déroulent mal, nous assurons, si les parents sont d’accord, des analyses génétiques afin de comprendre ces anomalies, d’essayer de trouver une réponse. C’est important d’apporter des explications aux couples, qui souvent se sentent coupables, alors qu’il est possible que cela soit une cause génétique ».
En tant que docteur junior[1], Caroline Foucart a commencé à pratiquer son activité professionnelle en toute autonomie. Elle partage son travail à 50 % au laboratoire de cytogénétique et à 50 % pour la fœtopathologie avec le Dr Pascaline Létard. Parce qu’elle apprécie la routine du laboratoire, la réalisation d’analyses, elle préfère privilégier une activité clinique dans un premier temps. Elle travaille entre autres avec le Dr Frédéric Bilan, responsable de la génétique biologique et du Dr Fabienne Dufernez qui est, elle aussi, cytogénéticienne. Cela ne l’empêche pas de participer à des recherches notamment à celle sur l’autisme menée par le Dr Matthieu Egloff, biologiste généticien du CHU de Poitiers. Après des études de médecine à Amiens, Caroline Foucart voulait réaliser son internat dans une autre ville. Elle n’avait pas de choix précis en tête ; elle désirait surtout se rapprocher de l’Atlantique et rejoindre une ville de taille raisonnable. Elle a visité Poitiers qui lui a plu non seulement parce que la ville est située à un peu plus d’une heure de La Rochelle et qu’elle est bien placée sur l’axe Paris-Bordeaux. De plus, Caroline Foucart habite une petite commune en territoire rural qui reste tout de même à proximité du CHU de Poitiers et du centre de ville. « La campagne à 10 minutes de la ville ». Choisir le CHU de Poitiers a eu d’autres avantages : « J’ai été très bien accueillie et intégrée en biologie. Nous avons justement la chance d’être dans une petite promotion par rapport aux CHU des grandes villes qui accueillent de nombreux internes. Nous n’étions que trois internes dans mon premier stage aussi nous avons été très entourés. Pour ma part, j’ai trouvé tout le monde très agréable ». Et Caroline Foucart, qui finit son internat au mois de novembre, espère bien poursuivre sa carrière au CHU de Poitiers.
[1]Nouveauté de la réforme des études de médecine et de pharmacie, le statut de docteur junior est un statut transitoire attribué aux étudiants de 3e cycle ayant validés la phase 2, soutenus leur thèse et obtenu leur diplôme d’Etat de docteur.