Episode 2 – Centre cardio-vasculaire : un lieu qui satisfait patients et personnel

Stéphane Péan, directeur du pôle cœur-poumons-vasculaire

Les services de cardiologie, de chirurgie cardiaque et la réanimation cardio-thoracique ont quitté le pavillon Réné-Beauchant et la chirurgie vasculaire la tour Jean-Bernard pour le centre cardio-vasculaire (CCV) durant la première quinzaine de janvier. Passer d’un bâtiment de moins de 9 000 m² à des locaux de 25 000 m² demande quelques adaptations, mais le défi a été brillamment relevé. Stéphane Péan, directeur du pôle cœur-poumons-vasculaire, se satisfait du travail accompli et prépare la suite des aménagements.

Stéphane Péan, comment s’est passé le déménagement des différents services ayant déjà intégré le centre cardio-vasculaire ?

Le déménagement s’est déroulé conformément au planning arrêté. Nous avions fait le choix d’un déménagement resserré, sur une semaine, juste après les congés de Noël, et tout s’est bien passé. Cela faisait six mois que nous le préparions et que le scénario avait été acté. Toutes les parties prenantes – techniques, médicales et paramédicales – l’avaient validé et ont fait le nécessaire pour en assurer le bon déroulement. Les équipes de la logistique ont l’habitude de ce genre d’exercice car il y a eu beaucoup de déménagements en 2016. Il y avait une inquiétude par rapport aux urgences cardiologiques car nous avons déménagé pendant la période hivernale, période propice à beaucoup plus d’hospitalisations. Le programme prévoyait de réduire au maximum le nombre de patients à transférer. L’inquiétude et l’excitation se sont mêlées pendant ce moment qui était très attendu. C’est une aventure collective dont nous garderons un bon souvenir.

Quels sont les échos qui vous sont parvenus du terrain depuis que les équipes sont installées dans le centre cardio-vasculaire ?

Nous avons remercié l’ensemble des participants au déménagement lors d’une rencontre conviviale autour d’une galette. J’y ai eu des échos positifs. Le personnel apprécie ses nouveaux locaux. Il faut dire que le pavillon René-Beauchant datait et que le nouveau bâtiment est vivant, lumineux, spacieux, aéré, fluide et coloré. Il y a aussi de la couleur sur le personnel, puisque les premières tenues de couleur ont été mises en place au CCV. Les agents et les patients sont satisfaits car cela met de la vie dans les services. Il y a encore quelques ajustements à réaliser, des petites choses qu’il faut revoir mais qui restent de l’ordre du détail.

Et pour les patients ?

On offre une prise en charge qui se trouve améliorée sur le plan hôtelier et sur l’aspect médical. Nous pouvons désormais hospitaliser à la journée, dans l’hôpital de jour, et puis on met à disposition des technologies médicales que l’on ne possédait pas auparavant.

Il reste encore des services dans le pavillon Réné-Beauchant, comment va se passer la suite du déménagement ?

Mi-février, nous déménagerons les équipements des deux salles de coronarographie qui sont toujours à René-Beauchant. Le 16 février, la réanimation chirurgicale, provisoirement installée dans le centre cardio-vasculaire, retrouvera ses anciens locaux rénovés dans le satellite de Jean-Bernard. La place qu’elle va laisser dans le CCV va être investie par la réanimation neuro-chirurgicale à la mi-mars. A cette date, le centre cardio-vasculaire sera dans la configuration prévue initialement.

Ensuite, les services restés dans le pavillon René- Beauchant – la pneumologie, le centre du sommeil et les explorations fonctionnelles et respiratoires – rejoindront Jean-Bernard au mois de mai. Ce pavillon sera alors fermé. Son devenir n’est pas encore arrêté.

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